Mes chers petits-enfants, vous
qui partez cet été en colonie de vacances avec je sais beaucoup de joie, je
vais vous raconter ce que moi j'ai vécu lorsque j'étais enfant.
En 1960, j'avais 7 ans, j'étais
une petite fille chétive et souvent malade. Sur les conseils du médecin de
famille, mes parents ont pris la décision de m'envoyer en colonie de vacances
pour respirer « le bon air des montagnes
» et me permettre ainsi de mieux passer l'hiver.
Le centre de vacances se trouvait dans les Hautes Pyrénées
dans le village de BOURIPS, tout près de la station de sports d'hiver bien
connue de St LARY - SOULAN.
Pleine d'enthousiasme je
préparais avec maman mon trousseau, il fallait coudre une étiquette sur chaque
vêtement et accessoires à apporter. Je ne savais pas du tout ce qui
m'attendait.
Tout début juillet me voilà devant l'église du
village avec mes parents, à attendre l'autocar qui me prenait au passage.
J'avais une énorme valise en carton de couleur marron, et oui elle n'avait pas
de roulettes ! Après avoir embrassé mes
parents, le cœur un peu serré me voilà partie pour l'aventure.
Le voyage était assez long, nous arrivions dans
l'après-midi devant un bâtiment tout en longueur, fait de pierres noires et
grises, très austère, cette première impression n'était pas bonne du tout. Le
dortoir de filles était sombre, mal éclairé seulement deux fenêtres aux
extrémités du bâtiment. C'était bien inquiétant pour moi. En effet, les enfants,
j'étais terrorisée, j'avais beaucoup de mal à m'endormir dans ce dortoir
sinistre, je me sentais abandonnée par mes parents.
Je descendais le plus bas possible dans mon sac de couchage
pour ne pas que les autres m'entendent pleurer.
A cette époque, on ne m'avait pas
bien expliqué comme le font vos parents aujourd'hui, et je ne pouvais pas
téléphoner comme vous le faites aujourd’hui, de mémoire il n'y avait pas de
téléphone fixe à la maison.
Dans la journée tout allait bien,
je participais bien à tous les jeux proposés, nous faisions de belles
randonnées, les paysages autour du centre étaient magnifiques. J'appréciais particulièrement
les veillées où nous chantions beaucoup avant d'aller nous coucher.
A mi séjour les parents qui le
souhaitaient pouvaient venir nous voir, c'était un bonheur de les revoir, mais
quel déchirement lorsqu'ils repartaient. Mr L'Abbé et les monitrices savaient
trouver les mots pour nous consoler et nous permettre de poursuivre le séjour
dans de bonnes conditions.
Je suis allée dans cette même colonie jusqu'à mes 14 ans,
bien évidemment les choses se sont améliorées au fil des ans, j'avais moins
d'angoisse, je retrouvais mes amies (is) mes premiers amoureux.

« MARCHE
ARRIÈRE » (Par Jo.B........)
Le point de départ du groupe « Rando » date de Septembre 1996. La décision a été prise au cours d’une réunion au Centre Social Laurent Bonnevay à laquelle participait une douzaine d’hommes des quartiers CHOLETIÈRE – CALVAIRE – CORMETIÈRE – RICHARDIÈRES. Ces mousquetaires, conjoints et femmes se retrouvaient le lundi dans le groupe Bricolage. C’est eux qui sont à la naissance du groupe « Randonnée ».
Initialement réservée aux hommes, il deviendra rapidement
mixte sur l’insistance des conjointes. La voix au chapitre de ces dames fera
qu’on se contentera, du moins au départ, d’une randonnée mensuelle d’une durée d’une
heure. L’essentiel était de se retrouver entre amis des quartiers du Centre
Social dans la joie et la bonne humeur. Surtout, pas de pub !